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La revue de presse de juillet

Alors qu’une rentrée universitaire 100 % en présentiel semble maintenue, de nombreux·ses étudiant·e·s sans master sont contraint·e·s de trouver des solutions alternatives pour poursuivre leurs études et la précarité étudiante reste extrêmement préoccupante.
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journaux presse juillet

Une rentrée 100 % en présentiel, des restrictions évoquées

La rentrée est pour le moment 100 % en présentiel, comme l’a déclaré Frédérique Vidal lors de son allocution du 9 juillet, relate le Figaro Étudiant. La ministre a également souligné que la vaccination serait la clé pour un retour des étudiant·e·s sur les campus, alertant que si le nombre de jeunes vacciné·e·s n’est pas suffisant, les jauges d’effectifs pourraient être remises en place. Dès la rentrée, plusieurs dispositifs seront mis en place pour faciliter l’accès à la vaccination, peut-on lire dans l’Étudiant. Le porte-parole du gouvernement a confirmé le 27 juillet sur France Info qu’il n’est pour l’instant pas prévu de demander le pass sanitaire dans l’enseignement supérieur à la rentrée.

Interviewée par Ouest France, Frédérique Vidal a affirmé le 29 juillet que dans les cas où une forte circulation du virus serait détectée, une réduction des places en présentiel et un passage aux repas à emporter dans les Crous pourraient cependant être envisagés.

Le décès de Simon, étudiant en médecine, ravive les discussions autour des soirées d’intégration

Simon Guermonprez, un étudiant en médecine âgé de 20 ans, est décédé après une soirée d’intégration à Lille. Son père et un député pointent du doigt la soirée d’intégration durant laquelle il serait courant de forcer les étudiant·e·s à consommer de l’alcool, nous apprend actu.fr. Dans actu.fr également, des étudiant·e·s reviennent sur l’organisation des soirées, décrite comme rigoureuse, et sur les dispositifs mis en place pour protéger les étudiant·e·s d’une surconsommation d’alcool. Ce tragique événement ravive les discussions sur le bizutage et les conduites à risque dans les soirées d’intégration. Vincent Ledoux, député du Nord, souhaite organiser une concertation avec les représentant·e·s étudiant·e·s et des établissements d’enseignement supérieur afin d’ évaluer les dispositifs mis en place actuellement, à l’approche de la rentrée universitaire.

Sélection en master : les solutions mises en place restent insuffisantes

De nombreux étudiant·e·s sont toujours sans masters et ils et elles sont de plus en plus nombreux à devoir trouver des solutions de repli, comme commencer à travailler à temps plein avant de postuler de nouveau l’année prochaine, peut-on lire dans Ouest France et France Inter. Il est à noter qu’un droit à la poursuite d'études en master est prévu dans la réforme de la sélection : si un·e étudiant·e n’est admis·e dans aucun master, il ou elle peut déclencher une procédure auprès du rectorat qui doit alors soumettre trois propositions de poursuite d’études en master en lien avec son projet. Cependant, expose l'Étudiant, en pratique de nombreux·euses étudiant·e·s ne reçoivent aucune proposition ou des propositions ne correspondant pas à leur projet professionnel.

Suite à l’apparition du hashtag #ÉtudiantSansMaster, la création de 3 000 à 4 000 places supplémentaires durant l’été a été annoncée par la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Frédérique Vidal, mais uniquement dans les masters les plus demandés, d’après Le Monde. La création d’une nouvelle plateforme d’affectation remplaçant l’actuel site Trouvermonmaster est également prévue à partir de la rentrée 2022, sur le modèle de Parcoursup.

Précarité étudiante : pas de pause pendant l’été

La Dépèche annonce la fin des repas à 1€ mis en place dans les Crous pour tou·te·s les étudiant·e·s. Élargis en janvier 2021 à l’ensemble de la communauté étudiante, ils seront à partir de la rentrée universitaire réservés aux étudiant·e·s boursier·e·s ou en situation de grande précarité, alors même que les files d’attente pour les distributions alimentaires ne faiblissent pas : « Quand on est précaire, on l’est aussi l’été, le week-end et les jours fériés », rappelle Julien Meimon, président de l’association Linkee dans Le Monde.

Avant la pandémie, 40 % des étudiant·e·s exerçaient une activité rémunérée. Désormais, ils et elles ont constaté une perte de revenus moyenne de 274 euros par mois. Dans Le Monde, des étudiant·e·s vivant dans la précarité témoignent de leurs situations et pointent l’inaction du gouvernement.

« Quand on est précaire, on l’est aussi l’été, le week-end et les jours fériés »

Jeux Olympiques et santé mentale

Simone Biles, gymnaste mondialement reconnue, a annoncé son retrait de la compétition pour préserver sa santé mentale, à l’instar de la tenniswoman Naomi Osaka qui avait annoncé son retrait du tournois de Roland Garros pour les mêmes raisons il y a quelques semaines. Simone Biles, dont les équipes évoquaient un « problème médical » a fait le choix courageux de prendre la parole publiquement sur les raisons de son retrait, explique Le Monde : « Je dois faire ce qui est bon pour moi et me concentrer sur ma santé mentale et ne pas compromettre ma santé et mon bien-être, c’est pourquoi j’ai décidé de prendre du recul [pendant la compétition] et de laisser les autres filles faire le boulot ». La gymnaste est ainsi venue encourager ses co-équipières :

Rédacteur·rice : Lucile Regourd
Publié le 30/07/2021 à 18h24
Dernière mise à jour à 18h29