On se sent libéré·e émotionnellement et conditionné·e positivement au niveau mental
Je m’appelle Florence WISH j’ai 30 ans et je suis responsable d’une implantation fête le mur sur salon de Provence.
Fête le mur est une association socio-sportive de tennis créée par Yannick Noah en 1996 dans le but d’aider les jeunes des quartiers prioritaire à faire du sport à moindre coût et ainsi favoriser l’égalité des chances et encourager la pratique sportive. Fête le mur se diversifie à travers différentes thématiques, à savoir : l’éducation par le sport / la réussite scolaire / l’orientation et l’insertion professionnelle / le décloisonnement / l’éducation alimentaire et la promotion des filles et des femmes. J’ai souhaité répondre à cette interview car le sport et notamment le tennis m’a construit tant sur mon parcours personnel que professionnel.
Je suis une bénéficiaire fête le mur depuis mon plus jeune âge (4 ans) jusqu’à aujourd’hui. Le tennis a toujours fait partie de ma vie et fait également partie de mon métier : monitrice de tennis .
J’ai pu très jeune participer à de nombreuses compétitions et faire ainsi évoluer mon tennis toujours avec le soutien de l’association fête le mur et arriver à mon meilleur classement à - 2/6 à l’âge de 26 ans. Mon parcours universitaire s’est construit également dans le sport : j’ai validé une licence entraînement sportive et un double master 1 en coaching et recherche.
Je suis une fan de sport depuis mes débuts tennistiques et la pratique sportive a toujours été pour moi un équilibre et mon moteur. Lorsque je fais du sport, je me sens libre et c’est le meilleur antistress de la vie. On se dépense - se surpasse - c’est un réel moment d’échange de partage de satisfaction et de source de bien-être. On se sent libéré·e émotionnellement et conditionné·e positivement au niveau mental.
La santé mentale est comme tout : il faut de bons ingrédients et l’activité physique et sportive est primordiale.
La période la plus difficile a été la période du confinement. Le tennis et le sport de manière générale m’a réellement manqué ce qui a beaucoup joué sur l’aspect mental.
Dans la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui je pense que pratiquer une activité sportive quelle qu'elle soit est nécessaire au bon équilibre de chaque individu.
Le message que je souhaite faire passer à travers cette interview, c’est simplement d’encourager chaque individu vers une pratique sportive qui lui correspond. Même s'il y a de l’appréhension au départ, il faut voir les bienfaits qu’on y trouve sur le court et long terme.
Florence, 30 ans
