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Qui est qui ?

C’est un·e professionnel·le de la santé mentale, diplômé·e d’un M2, voire d’un doctorat en psychologie. Son travail consiste à analyser chaque situation grâce à des outils variés et à proposer une aide thérapeutique par la parole, adaptée aux besoins et aux demandes de la personne (consultations ponctuelles de soutien, suivi régulier en psychothérapie, bilan psychologique, etc.). Son but est de t’aider à aller mieux et à pouvoir t’épanouir dans toutes les sphères de ta vie. 

• Si tu ressens le besoin de parler, de prendre du recul sur ce que tu vis, d’évoquer un événement qui t’a marqué·e ou blessé·e, ou si tu traverses des émotions et des moments difficiles, c’est vers lui·elle que tu peux te tourner.
• Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises raisons de parler à un·e psychologue, et rencontrer un·e psychologue ne veut pas dire que l’on est «fou·folle ». Au contraire, c’est faire preuve de force mentale que de rechercher des solutions pour se sentir mieux.
• Pour en savoir +, clique ici.

Tu n’as pas besoin d’une prescription médicale pour consulter un·e psychologue, en cabinet libéral ou dans une structure de soins.

En structure de soins publique, les rendez-vous sont généralement totalement pris en charge par la Sécurité Sociale. En CMP (Centre Médico Psychologique), en BAPU (Bureau d’Aide Psychologique Universitaire) ou auprès du SIUMPPS (Service Interuniversitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé), tu n’as à avancer aucun frais mais tu dois souvent attendre plusieurs semaines, voire quelques mois avant qu’un rendez-vous soit disponible, alors essaye de t’y prendre à l’avance !

En cabinet libéral : les rendez-vous ne sont pas remboursés par la sécurité sociale, mais certaines mutuelles remboursent les premières séances. Chaque psychologue fixe le prix de sa consultation (qui varie généralement entre 40 et 80 €) mais il·elle peut parfois proposer des tarifs réduits pour les étudiant·e·s ou les personnes au chômage. Depuis 2021, les 8 premières séances chez certain·e·s psychologues conventionné·e·s par l’assurance maladie sont prises en charge dans le cadre du dispositif national Santé Psy Etudiant (à hauteur de 30 euros la séance, avec prescription médicale). Renseigne-toi lorsque tu prends rendez-vous !

 Le·la psychologue est soumis·e au secret professionnel par son code de déontologie, rien de ce que vous échangerez ne sortira du bureau de consultation !

Il est important que tu te sentes à l’aise avec le·la psychologue que tu rencontres. Si le « courant ne passe pas », tu as tout à fait le droit d’en rencontrer un·e autre !

Attention, seul·e·s les médecins psychiatres et les psychologues cliniciens ont le titre protégé de « psychothérapeute », en lien avec leur formation et leurs diplômes. Certain·e·s psychologues et psychiatres se forment en complément de leur profession à un type de psychothérapie (par exemple, à la psychanalyse, à l’hypnose, aux TCC). Ils·elles sont alors « psychologues/psychothérapeutes », ou « psychologues/psychanalystes ». Une personne se présentant par exemple comme « psychopraticien·ne », « thérapeute de vie », « coach de vie » n’est ni psychologue, ni psychiatre, ni psychothérapeute.

C’est un·e docteur en médecine spécialisé·e en psychiatrie. Son travail consiste à évaluer les difficultés rencontrées par la personne, à poser un diagnostic médical lorsque cela est possible et à prescrire une prise en charge adaptée (médicaments, hospitalisation, etc.). Il·elle peut proposer un suivi médical régulier pour surveiller l’évolution de la situation et l’efficacité du traitement prescrit.

• Si tu ressens le besoin d’être accompagné·e par un·e médecin, de bénéficier d’un traitement médicamenteux, si tu te sens en danger, ou si tu connais des émotions ou des comportements particulièrement douloureux ou intenses en ce moment, tu peux consulter un·e psychiatre. 
• Pour en savoir + : la brochure d’informations de Psycom sur les professionnel·le·s de la psychiatrie.

Tu peux rencontrer un·e psychiatre en cabinet libéral ou dans une structure de soins. En structure de soins publique, les rendez-vous sont généralement totalement pris en charge par la Sécurité Sociale. En CMP (Centre Médico Psychologique), en BAPU (Bureau d’Aide Psychologique Universitaire) ou auprès du SIUMPPS (Service Interuniversitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé), tu n’as à avancer aucun frais mais tu dois souvent attendre plusieurs semaines, voire quelques mois avant qu’un rendez-vous soit disponible, alors essaye de t’y prendre à l’avance !

Si tu as entre 16 et 25 ans, tu n’as pas besoin de passer par ton·ta médecin généraliste. Tu peux prendre directement rendez-vous avec le·la psychiatre. 

Les consultations avec un·e psychiatre sont totalement prises en charge par la sécurité sociale dans les structures publiques, et en partie remboursées pour le libéral.

 Le·la psychiatre est soumis·e au secret professionnel.

Tu peux tout à fait être accompagné·e à la fois par un·e psychiatre et par un·e psychologue. Leurs deux approches sont complémentaires !

Attention, seul·e·s les médecins psychiatres et les psychologues cliniciens ont le titre protégé de « psychothérapeute », en lien avec leur formation et leurs diplômes. Certain·e·s psychologues et psychiatres se forment en complément de leur profession à un type de psychothérapie (par exemple, à la psychanalyse, à l’hypnose, aux thérapies comportementales et cognitives). Ils·elles sont alors « psychiatres psychothérapeutes », ou « psychiatres psychanalystes ». Une personne se présentant par exemple comme « psychopraticien·ne », « thérapeute de vie », « coach de vie » n’est ni psychologue, ni psychiatre, ni psychothérapeute.

C’est un·e docteur en médecine générale, habilité·e à évaluer ton état de santé physique global et à prendre en charge tes difficultés. Lorsqu’il·elle constate que tes difficultés relèvent d’un domaine particulier de la médecine, il·elle saura t’orienter vers le·la médecin spécialiste adapté·e à tes besoins (par exemple un·e dermatologue pour des problèmes de peau ou un·e psychiatre pour des difficultés psychologiques).

Si tu traverses un moment difficile, tu peux en parler à ton·ta médecin traitant et lui demander de t’orienter vers un·e psychiatre ou un·e psychologue en fonction de tes besoins. On appelle cela le « parcours de soins ». Pour cela, tu as besoin de choisir et de déclarer auprès de la sécurité sociale ton·ta médecin traitant. C’est ton·ta premier·ère interlocuteur·trice pour tout ce qui a trait à ta santé !

Le·la médecin généraliste est soumis·e au secret professionnel.

Les consultations avec ton médecin généraliste sont prises en charge par la sécurité sociale.

Tu peux consulter un ou une médecin généraliste dans un cabinet en libéral, dans une structure de soins publique ou privée, ou encore dans une structure de médecine préventive universitaire (il·elle peut même être ton ou ta médecin traitant).

Pour en savoir, tu peux te rendre sur le site de la sécurité sociale.

Un·e assistant·e social·e ou ASS (assistant·e de service social), ou encore chargé·e d’intervention sociale, est un·e professionnel·le habilité·e à accompagner les personnes à travers les différentes problématiques sociales, psychosociales et économiques qu’elles peuvent rencontrer. Ce professionnel·le a un diplôme d'État d'assistant·e de service social, niveau bac + 3. Son travail consiste à évaluer la situation de la personne, à l’orienter et à l’accompagner pour résoudre ses difficultés. Si tu as des difficultés de logement, des difficultés économiques ou administratives, si tu as besoin d’informations concernant tes droits sociaux, médicaux ou de formation (par exemple, si tu souffres d’un handicap ou d’une longue maladie) l’ASS est le·la professionnel·le qui saura t’aiguiller et t’aider.

Tu peux rencontrer un·e assistant·e social·e lors de ses permanences au sein d’un CROUS, à la mairie, à la CPAM dont tu dépends (la caisse de ta sécurité sociale), ou à la CAF par exemple. N’hésite pas à te rapprocher du CROUS (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) il saura te conseiller et t’orienter au mieux.

Si tu contactes une structure de soins, comme un CMP (Centre Médico Psychologique) ou un BAPU (Bureau d’Aide Psychologique Universitaire) par exemple, l’équipe est souvent composée d’un·e assistant·e social·e, tu peux donc demander à le·la rencontrer.

L’assistant·e de service social est soumis·e au secret professionnel.

Tu peux consulter cette page pour obtenir plus d'informations.